Un début d’année scolaire qui n’était pas de tout repos. Le corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna a dénombré trois cas d’incendie de maison ou de box sur sa page Facebook, rien que lundi. Le plus difficile à maîtriser était certainement celui à Behoririka (ou Soarano, c’est selon) sachant qu’il a fallu quatre tours d’horloge aux soldats du feu pour venir à bout de l’embrasement, même si cela n’a fait aucune victime.
Pendant ce temps, d’autres appels émanant d’autres localités ont troublé la concentration de nos héros, lesquels soit dit en passant, sont désormais bien équipés selon leur chef, le commandant Eric Ralaivaonoro. Les décomptes des médias font état de sept cas d’incendie au total dans la capitale et ses environs durant cette même journée.
Divers problèmes pourraient être à l’origine de ces incendies, pour ne citer que l’insouciance, la vague de chaleur ayant frappé la capitale sinon la Grande île toute entière ces derniers jours, ou encore l’instabilité du courant électrique. A se demander si notre société d’eau et d’électricité allait payer les dommages-intérêts si par malheur un court-circuit avait causé l’embrasement et que la coupure d’eau avait empêché les pompiers de recourir aux bouches d’incendie pour éteindre le feu…
Mais ces incendies n’ont pas frappé uniquement la capitale. En effet, la veille de ce « lundi noir », un autre incendie s’est déclaré à Fianarantsoa qui, selon les riverains, serait d’origine criminelle. Le lendemain aussi, soit mardi, deux cas au moins ont été recensés, l’un à Toamasina où sept maisons ont été en proie aux flammes et l’autre à Ilampy Sainte-Marie ayant causé la mort d’une personne âgée et son petit enfant.
Peut-on dire que ces drames – tout comme les accidents de la route, les vols à la tire et l’arraché ou encore les vols de zébus – tendent à devenir des faits banaux et non plus des « faits divers » au sens strict du terme ? Enfin, la prudence est toujours de mise pour éviter d’en être victime, sachant que nous ne sommes qu’au début de la saison chaude (et de l’année scolaire).
Rakoto