Les doléances affluent à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), relatives à l’Impôt foncier sur les propriétés bâties (IFPB). Jusqu’à hier, 3.000 doléances sous forme de demande d’abattement s’étalant sur les années 2021 et 2022, ont été reçues et en attente de réponses de la commune.
Afin de régulariser la situation au plus vite, la CUA décide de mettre en place une commission qui statuera sur chaque doléance. « Cette commission est créée pour éviter qu’une seule personne ou direction ne décide d’accorder ou non la demande d’abattement », a déclaré la PDS de la capitale, Harilala Ramanantsoa, hier à l’Hôtel de ville Analakely.
« Tout sera fait dans la transparence totale », a-t-elle souligné. Après cela, les contribuables pourront commencer à s’acquitter de leurs impôts envers la commune après que le montant de l’abattement soit fixé.
Dans ce cadre, un atelier sur la valorisation de l’IFPB 2023 s’est tenu hier à la CUA, afin de développer le projet de la commune sur la fiscalité foncière. Parmi les participants, les représentants des 6 districts, le ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil municipal, les techniciens de la CUA et les représentants de la population. Sauf changement, le projet devrait être adopté par le Conseil municipal le 29 septembre pour que la valorisation de l’IFPB puisse commencer au mois d’octobre.
T.N
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