Enlèvement à Anjozorobe: deux otages retrouvent les leurs

Deux jeunes filles, originaires d’Ambatomanoina, ont été libérées vendredi après plus d’un mois et demi de captivité dans le district d’Anjozorobe. Elles ont été enlevées par des bandits armés à leur domicile la nuit du 22 juillet, vers 21h30.

Vendredi soir, elles ont réussi à s’échapper des mains de leurs ravisseurs dans les pâturages de Kelimahery, commune rurale d’Ambolotarakely, district d’Ankazobe, puis ont été secourues par une équipe mixte des Forces de défense et de sécurité lors de l’opération «Coup de poing» menée à Ambatoharanana, fokontany d’Ambohitsitai­taika, commune rurale de Beronono, Anjozorobe ; vers 23 heures. D’après les explications, la libération des deux captives est le fruit des mesures prises et les dispositifs mis en place par les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour rétablir l’ordre à Anjozorobe.
«Tous les éléments de FDS mobilisés dans l’opération de pacification sont sur terrain. Toutes les zones indiquées comme étant les lieux de passage des kidnappeurs sont surveillés. Ceci dit, les malfaiteurs savent actuellement que l’étau se resserre autour d’eux et ils ont préféré remettre aux otages leur liberté», indique une source auprès de la gendarmerie.

Surveillés…
Les hauts responsables de l’Etat-major mixte opérationnel national (Emmonat) se rendent régulièrement sur terrains pour voir de près le déroulement des opérations de pacification à Anjozoro­be. La semaine dernière, le général Andriatahina Jean Herbert Rakotomalala, commandant de la gendarmerie nationale, le contrôleur général de police Danny Marius Rakotozanany, di­recteur général de la police nationale, et le général Ma­nantsoa Deramasinjaka Ra­kotoarivelo, commandant de l’Etat-major de l’armée, se sont rendus sur place pour suivre de près le déroulement des opérations.
D’après les informations, le dernier bilan des opérations de lutte contre le kidnapping à Anjozorobe, fait état d’une trentaine d’arrestations dont cinq individus avaient fait l’objet d’un avis de recherche. Trois autres restent encore en cavale.
Selon le commandant du groupement de la gendarmerie Analamanga, le colonel Tojo Raoilijon, ces interpellations et l’obtention de ces résultats ne sont pas juste le fruit des opérations militaires mais surtout de la collaboration active de la population à fournir des renseignements aux forces de l’ordre.
La vie de la population a repris son cours normal dans la commune rurale de Ma­rotsipoy. Néanmoins une présence assez importante d’éléments de forces de l’ordre reste observée sur place.

ATs.

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