Jour J-2 avant la clôture du dépôt des candidatures, de nombreux candidats potentiels aux élections communales, ont encore eu du mal à complèter leurs dossiers. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) proposent ainsi de reporter jusqu’au 26 septembre la date limite de candidature. La décision du Gouvernement est attendu.
Peu de candidats ont déposé leurs dossiers auprès des organes de vérification électoral (Ovec), alors que le délai de dépôt expirera dans deux jours, c’est-à-dire le 19 septembre. Nombreux sont encore à la peine et rencontrent des difficultés à réunir à temps, les pièces exigées. Pour dire que maintenir cette échéance, sera une entrave à leur droit de se porter candidat aux élections. Et comme il fallait s’y attendre, l’organe électoral n’a guère le choix que de demander le report de la date de clôture d’enregistrement des dossiers de candidature.
La Ceni a ainsi demandé un report d’une semaine, en proposant la date du 26 septembre pour permettre aux candidats de mieux se tenir prêts.
“Nous attendons l’avis du Gouvernement avant de pouvoir reporter ou non cette date”, a indiqué le rapporteur de la Ceni, Soava Andriamarotafika, joint au téléphone hier. Pour l’heure, la date est maintenue dans l’attente de la décision du Gouvernement.
Les casiers judiciaires et les certficats de nationalité figurent parmi les dossiers que les candidats ont du mal à obtenir. Mais, le ministère de la Justice a déjà pris des dispositions, afin de faciliter leur octroi. Néanmoins, les dossiers pratiques de fiscalité, notamment l’état 211 bis, restent un véritable casse-tête pour les candidats qui ne sont pas en règle avec l’admnistration fiscale. C’est le cas du candidat Marc Ravalomanana qui vient de voir sa candidature rejetée par l’Ovec à défaut du document.
Cas Ravalomanana
Le dossier de candidature de Marc Ravalomanana, a ainsi été transféré au niveau de la Ceni, l’organe pouvant statuer en dernier ressort en matière de candidature électorale.
« Nous avons reçu le dossier du candidat Marc Ravalomanana et nous avons aussitôt adressé une lettre auprès de la Direction des impôts pour une demande d’éclaircissement », a indiqué Soava Andriamarotafika. Cela rentre ainsi dans les compétences de la Ceni qui se doit de fournir des explications dans une telle circonstance. « Nous ne prenons pas seuls les décisions. Nous devons attendre la réponse de la direction des Impôts avant de statuer sur les cas de rejet ou de validations de candidatures », a-t-il conclu.
T.N