49kg d’or saisis aux Comores: pas de restitution en vue

Nouveau rebondissement dans l’affaire des 49 kg d’or saisis aux Comores l’année dernière. Pour l’heure, sa restitution n’est pas à l’ordre du jour, contrairement aux propos parus dans un quotidien récemment. L’ambassade de l’Union des Comores à Madagascar dément toute déclaration allant dans ce sens.

La nouvelle est parue la semaine dernière dans un quotidien de la capitale selon laquelle l’ambassadeur des Comores à Madagascar aurait indiqué une probabilité sur la restitution de l’or à Madagascar. « L’ambassade de l’Union des Comores à Madagascar apporte un démenti catégorique aux propos prêtés à SEM. Caabi Elyachroutu Mohamed, ambassadeur des Comores à Mada­gascar », a indiqué le communiqué de l’ambassade en date du 14 novembre.

Selon le communiqué, l’ambassadeur n’a accordé « ni entretien ni interview à aucun organe de presse malagasy » et regrette de telles « affabulations » sur un sujet sensible qui relève de la Justice. Un autre journal à La Réunion avait également relayé l’information selon laquelle, l’ambassadeur des Comores avait annoncé que « les requêtes de Madagascar concernant le rapatriement des lingots d’or saisis ont de fortes probabilités d’aboutir ». Cela, en marge de la cérémonie de commémoration de l’armistice à la résidence de France à Ivandry. Dans tous les cas, l’Union des Comores tient à souligner qu’aucun propos allant dans le sens de la restitution n’a encore été évoqué.

Pas d’entraide judiciaire
Du côté de la partie malagasy, le ministre de la Justice, François Rakotozafy, a indiqué que Madagascar met tout en œuvre pour la restitution de l’or. « Le problème réside sur le système judiciaire qui diffère », a-t-il indiqué hier à Faravohitra, en marge de la visite de courtoisie du nouvel ambassadeur de l’Union européenne. « Nous n’avons pas d’entraide judiciaire avec l’Afrique du Sud et les Comores », a-t-il regretté. Cela, contrairement avec la France et Maurice dont l’entraide judiciaire devrait être scellée prochainement, après adoption du texte au Parlement lors de cette deuxième session ordinaire.

T.N

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