Attaque meurtrière à Behoririka: l’ex-employée du Pakistanais, identifiée comme cerveau

Les meurtriers du Pakistanais courent toujours. Toutefois, l’enquête de voisinage a permis d’identifier une ex-lavandière de la victime, comme étant l’une des suspects.

La ressortissante pakistanaise était seule à la maison quand son ancienne employée est venue lui rendre visite au milieu de la journée. Un habitant du quartier a vu celle-ci avec une autre femme entrer dans la maison des victimes puis ressortir.
L’ex-lavandière des étrangers aurait indiqué qu’elle était venue acheter quelque chose, sans donner plus de détails. Les deux femmes sont revenues quelques minutes plus tard, accompagnées de trois hommes.
C’est à ce moment-là que des coups de feu ont retenti dansdu couple le quartier. Sans se soucier de quoi que ce soit, les voisins ont cru qu’il s’agissait d’un pétard. Ce qui n’était pas le cas : les assaillants ont tiré deux balles sur les deux bras de la patronne des lieux pour l’obliger à leur remettre le sac rempli d’argent.
Il se pourrait que celle-ci ait pu alerter au téléphone son mari. Ce dernier est vite retourné à la maison pour venir au secours de sa femme. Pendant ce temps, les assaillants ont déjà été sur le point de s’échapper. Les deux femmes ont remporté le butin et pris une longueur d’avance, tandis que les trois hommes étaient derrière.
Et devant le portail, le mari arrivé à temps, est tombé nez à nez avec les trois assaillants, alors que sa femme blessée, a crié à l’aide sur le balcon. Le Pakistanais a tenté de fermer le portail pour les empêcher de sortir. Toutefois, l’un des malfrats disposant d’une arme à feu de fabrication artisanale, lui a tiré dessus pour l’empêcher de leur barrer la route.
Même grièvement blessé, l’étranger a encore essayé de rattraper les suspects, mais il n’a fait que quelques pas avant de s’effondrer dans la cour. Après s’être rendu compte de ce qui s’est réellement passé, les riverains ont alerté la police qui s’est immédiatement rendue sur les lieux du crime. Cependant, en dépit du ratissage, les policiers n’ont pas retrouvé la trace des bandits.
Le couple est venu s’installer à Mada­gascar il y a quelques années et a envisagé de quitter le pays, début 2023. Par conséquent, il a vendu sa boutique de téléphonie mobile sise à Behoririka. Pourtant, ce braquage a coûté la vie au trentenaire, dont le corps sera rapatrié au Pakistan.

Felana Michelle

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