Général Richard Rakotonirina: «Les Forces armées défendent le choix du peuple»

« Nous nous érigeons en rempart de la Constitution ». Ce sont les propos du ministre de la Défense nationale (MDN) et ministre des Affaires étrangères par intérim, le général Richard Rakotonirina sur la position des Forces armées face à la conjoncture actuelle.

Sur un ton ferme, ce haut responsable a éga­lement fait savoir que les «Foloalindahy» n’accepteront pas toutes formes de déstabilisation surtout en cette période d’avant les fêtes. Il a également souligné que les Forces armées défendront le choix du peuple, aux côtés du président de la République.
«Le président de la Répub­li­que est élu démocratiquement. Les Forces armées sont là pour défendre ce choix, la souveraineté et assurer la sécurité sur tout le territoire national», a déclaré le général Richard Rakotonirina en marge d’une cérémonie au Cercle Mess Soanierana, hier.

Le MDN a par ailleurs lancé une mise en garde en soulignant que Madagas­car est un Etat de Droit et que de ce fait aucune action allant à l’encontre de ce principe ne sera permise. A part cela, il a invité tous les acteurs politiques à œuvrer au profit de l’apaisement, tout en soulignant que les Forces armées demeurent solidaires pour défendre la Constitution.
Contexte
Cette déclaration du MDN intervient dans un contexte politique plus ou moins tendu après la mo­tion de censure avortée con­tre le gouvernement à l’Assemb­lée nationale. En dépit de l’échec de cette tentative en effet, des politiciens tentent encore par tous les moyens de remuer le couteau dans la plaie. C’est du moins ce que l’on constate à travers les discours politiques incendiaires de certains politiciens de l’opposition.
D’autres vont même jusqu’à instrumentaliser des organes constitutionnels pour faire aboutir leur ambition qui est de créer une crise institutionnelle. C’est notamment le cas avec la consultation par le Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de Droit (HCDDED) de l’avis de la Haute cour constitutionnelle (HCC), à la suite de la motion de censure avortée. Or, l’on sait aujourd’hui que le HCDDED agit à la demande des élus de l’opposition qui veulent à tout prix que la HCC légalise leur démarche. Ces actes surviennent alors que la population s’attend à célébrer les fêtes de Noël et de fin d’année dans le calme.

Tsilaviny Randriamanga

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