« Doany » désacralisés à Ambohimanga : le ministère de la Culture prône le respect mutuel

Hier, le ministère de la Communication et de la culture s’est exprimé sur l’affaire des doany désacralisés par le « Diabem-panafahana », à travers un communiqué posté sur sa page Facebook officielle. Il a notamment parlé du respect de la laïcité de l’Etat, selon les articles 1 et 2 de la Constitution, tout en précisant que les deux communautés devraient entretenir un respect mutuel pour l’intérêt de l’ordre public.
Dans ledit communiqué de presse, des détails sont dévoilés. Le « Diabem-panafahana » s’est tenu dans les doany à Ambatondradama, Mangabe et Ankazomalaza qui ne font pas partie de la colline d’Ambohimanga Rova en tant que patrimoine mondial, mais qui sont par contre dans la zone tampon. Tout visiteur doit par conséquent obtenir la permission des responsables du site avant d’y entrer.
Par ailleurs, le groupement évangélique a apporté plus d’explications sur le « Diabem-panafahana ». Le 29 décembre était un grand événement concocté depuis un mois, selon Evariste Rasolohery sur sa page Facebook. Les règles sur le respect des sites sacrés ont été annoncées et partagées avant le « Diabe ». Et le tout s’est clôturé sur la cour de la commune d’Ambohimanga avec de grands spectacles assurés par des chorales, comme Ny Koraïta, Ampifitia…
Pour autant, ces arguments n’ont pas convaincu la plupart de ceux qui défendent ardemment les « fomban-drazana ».

Holy Danielle

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