Trafic illicite: 1,5 kg d’or dissimulé dans une substance liquide saisi à Ivato

Le mode opératoire des contrevenants pour les tentatives d’exportation illicite des ressources est de plus en plus complexe, selon le constat de la douane qui vient de déjouer une nouvelle tentative d’exportation d’or à l’aéroport international d’Ivato.

Près de 1,5 kg d’or dissimulé dans une substance composée d’eau, de produits chimiques et autres particules dans les bagages d’un passager de nationalité indienne d’un vol d’Ethiopian Airlines du 20 janvier dernier.
L’infraction a été découverte lors du passage au scanner des bagages du passager. Suite à la réconciliation du contenu des deux bagages en question, les douaniers ont découvert dix tissus légèrement humidifiés par une substance suspecte. Le marquage du chien de la brigade canine de la douane à Ivato a encouragé davantage les agents dans les examens des tissus. La direction des douanes a ensuite saisi le Central Intelligence Service (CIS), le laboratoire des mines de l’Office des mines nationales et des industries stratégiques (Omnis) pour des études d’approfondissement et des analyses.
Il s’est avéré durant les analyses que les dix coupons de tissus contenant une solution aqueuse d’un poids total de 5,345 kg, contiennent au moins 1,5 kg d’or. Le directeur général des douanes, Lainkana Zafi­vanona a abordé le cas des trafics illicites à Madagascar durant sa prise de parole à la cérémonie de célébration de la Journée internationale des douanes (Jid), hier à An­tsirabe. «Les modes opératoires des trafiquants sont de plus en plus complexes. Les réformes menées au niveau de la douane visent à dé­jouer ces différentes pratiques. Nous avons également pu voir le rôle majeur de la brigade canine qui a découvert ces marchandises frauduleuses. Voilà pourquoi nous allons installer une brigade canine au bureau des douanes de Nosy Be au mois de mars prochain et bientôt à Toamasina également», a-t-il avancé.
La douane vient également de nouer un partenariat avec les universités, présentes à Madagascar pour faire avancer les recherches des jeunes étudiants dans la création d’outils performants dans la détection de fraudes et d’analyse risque.

Riana R.

Partager sur: