Dissension au sein du Pavillon Analakely: une nouvelle élection pour dénouer la crise

Malaise au sein du Pavillon Analakely. L’association des commerçants qui vient de conclure un contrat de collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), est en mal de notoriété. D’autres marchands, membres d’un autre groupement, se dressent contre elle. Une nouvelle élection aura lieu ce 3 mars.

«Tous les marchés urbains dans la Capitale, appartiennent à la Commune d’Antana­narivo. Du coup, tous les marchands autorisés à occuper ces lieux, doivent suivre et respecter les procédures et les organisations mises en place par la CUA. Je tiens à préciser que la CUA n’a pas l’intention de s’immiscer dans les affaires internes d’une association des commerçants, mais face à ce bras de fer, la CUA a dû intervenir, comme c’est le cas au Pavillon Analakely »,  a expliqué la conseillère municipale, Lalatiana Ravololoma­nana, hier à l’Hôtel de ville.

« Actuellement, deux associations adverses existent au Pavillon Analakely. Et pour dénouer cette crise, le maire de la capitale et ses collaborateurs, ont décidé d’organiser une nouvelle élection ce 3 mars», a-t-elle ajouté.

Pour ce faire, les marchands ont mis en place un comité d’organisation composé de 13 représentants de secteur au pavillon Analakely. Quant à la Commune, elle sera présente en tant qu’observateur de tous les processus par le biais de la direction de la bonne gouvernance et du délégué au maire dans le 1er arrondissement. L’objectif est de créer une association crédible reconnue de tous, par la voie des urnes et capable de travailler avec la Commune urbaine d’Antananarivo, dans la gestion des marchés.

Selon les explications de Lalatiana Ravololomanana, la CUA a déjà reçu les commerçants contestataires afin de les convaincre de participer à cette élection démocratique, pour assurer un processus transparent, conformément à la loi en vigueur. 646 commerçants enregistrés au Pa­villon ont reçu une lettre de convocation à cette élection, plus 500 autres ont obtenu le statut d’enrôlement. Dans ce sens, la conseillère municipale estime qu’une élection est la meilleure solution pour régler ce problème.

« On invite encore les marchands frondeurs au dialogue et surtout à participer à cette élection », a conclu la Conseillère municipale.

Sera R.

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