Hajo Andrianainarivelo: « Il n’y a pas de démocratie sans élection »

«Il n’y a pas de démocratie sans élection, mais il peut y avoir des élections sans démocratie ». Tels sont les termes utilisés par le numéro un du parti MMM, Hajo Andrianainarivelo, récemment lors de la rencontre de l’Internationale démocrate centriste (IDC) qui s’est déroulée dans la capitale portugaise, Lisbonne. Une rencontre axée notamment sur l’utilisation des nouvelles technologies pour le développement de la démocratie en Afrique.

A cette occasion, selon la note d’information du parti, Hajo Andria­nainarivelo a pu partager sa vision sur le long terme pour le continent africain, particulièrement sur l’adoption de techniques électorales nouvelles. Pour rappel, dans le cadre de l’organisation des prochaines élections à Ma­dagascar, la formation politique MMM sollicite depuis quelques temps l’ajout des photos d’identité sur la liste électorale pour davantage de transparence et pour faciliter le contrôle par les ci­toyens dont une bonne partie ne sait ni lire, ni écrire. A noter que plusieurs personnalités ont aussi assisté à cette rencontre, notamment le Président de la Guinée-Bissau, Umaro Sisso Embalo, le Premier ministre du Cap-Vert, Ulisse Correia Silva et le Premier ministre de Sao Tomé-et Principe.

Toujours dans le cadre de son déplacement en Europe, cette semaine, le numéro un du MMM sera à Bruxelles où il participera à une rencontre de haut niveau autour des grands enjeux de la gouvernance du continent africain portant sur le thème «2023 : gouvernance, transition dé­mocratique et consolidation des institutions en Afrique». Une rencontre qui rassemble des experts, décideurs politiques et économiques africains et internationaux dont l’objectif est de faire émerger des réponses adaptées afin d’anticiper les crises, contribuer à la consolidation des institutions démocratiques et renforcer la gouvernance sur le continent africain.
Evoquant la situation dans la Grande île sur «Africapresse», le président national du MMM indique que «L’avenir de Madagas­car se joue sur la capacité de ses dirigeants à faire en sorte que cette pauvreté soit endiguée dans les meilleurs délais pour que l’on puisse avoir une stabilité économique sur le long terme».

J.P

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