L’inscription dans la liste électorale se poursuit encore pour les citoyens en âge de voter auprès des bureaux des fokontany. Cela, après la clôture des opérations de recensement le 31 janvier dernier. A noter qu’il s’agissait d’un recensement consistant pour les agents recenseur à effectuer du porte-à-porte pour inciter les potentiels électeurs à s’inscrire.
Nombreux ne savent cependant pas que l’inscription dans la liste électorale se poursuivra jusqu’au 31 mai, soit dans trois mois encore. Une décision prise par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), en considération des textes en vigueur. Rien que sur les réseaux sociaux, certains internautes semblent étonnés que les inscriptions soient encore possibles jusqu’au 31 mai suite aux opérations de sensibilisation de l’organe électoral.
Pour la société civile, l’objectif des 13,5 millions d’électeurs pourrait ne pas être atteint. A noter que la Ceni a recensé jusqu’à hier un peu plus de 10,7 millions d’électeurs. Pour l’observatoire Safidy, le manque de communication reste l’un des principaux soucis dans les opérations de recensement. «La communication est insuffisante du côté de la Ceni. Il y a une certaine organisation à suivre pour que les électeurs et recenseurs puissent se croiser. Dans certains cas, les bureaux des fokontany ne sont tout simplement pas ouverts», a indiqué Stella Razafimahefa, de la société civile.
La Ceni aura donc encore quelques mois pour rattraper le retard. De leur côté, la société civile et politique ont indiqué vouloir contribuer dans les opérations de sensibilisations, mais pour l’heure, les actions semblent discrètes.
T.N