Autoroute Antananarivo-Toamasina : le ministère de tutelle met l’accent sur les procédures d’indemnisation

Du côté de Talata Volonondry, les travaux de construction de la future autoroute de 260 km reliant Antananarivo à Toamasina, composée de quatre voies, à double sens, avancent. Entre temps, les propriétaires d’une parcelle expropriée, se demandent où on est les procédures d’indemnisation.

Des techniciens de Samcret et une équipe du département ministériel se sont déplacés sur les lieux la semaine dernière, pour constater de visu l’évolution du chantier. A cette oc­casion, le ministre des Travaux publics, Ndria­mihaja Livah Andriana­tre­hina, a mis un accent sur l’importance de régulariser les dossiers des propriétaires d’une parcelle expropriée ou d’autres biens expropriés, pour les besoins de la construction.
Selon les informations reçues auprès du ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers (MATSF) sur ce sujet, l’élaboration d’un plan parcellaire est une étape nécessaire, avant de déclencher le processus d’indemnisation des personnes affectées par le projet. Dans ce sens en décembre 2022, 104 parcelles de terrains situés à Talata Volonondry, ont été identifiées.
A rappeler que cette année, l’entreprise égyptienne, Samcret, s’est fixée comme objectif de construire 80 km de route, à en croire le ministère des Travaux publics (MTP). Depuis Talata Voli­non­dry, un tronçon 20 km est actuellement tracé suivi de l’étape du remblai. En décembre 2022, les travaux de construction de la première autoroute à Madagascar, sont entrés dans sa phase de mise en œuvre, après la signature du contrat d’attribution du projet avec le groupe Samcrete, en novembre.
Le délai d’exécution des travaux de construction, est de quatre ans. L’Etat malagasy mise sur ce projet ambitieux afin d’améliorer l’interconnexion entre Antanana­rivo et la ville du Grand port, la capitale économique du pays. D’après la prévision, dans les trois prochaines années, le trafic entre Antananarivo et Toamasina va être multiplié par cinq. Et force est de constater que la R N2, la seule route qui relie le deux villes, peine à supporter le flux régulier de camions de marchandises, depuis des années.

R.R.

 

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