A l’approche des échéances électorales, la société civile s’inquiète à propos du déroulement des élections. Financement des campagnes, impartialité ou encore le calendrier électoral, un dialogue s’impose. La société civile appelle ainsi le FFKM à coordonner les rencontres.
«Malgré les nombreuses mises en garde, fruits des expériences passées, trop d’incertitudes planent sur l’élection présidentielle, sans parler du manque de communication sur les élections communales et municipales», a indiqué la société civile dans un communiqué, signé par 14 organisations de la société civile, hier.
Elle fait ainsi appel à la mise en place d’une plateforme de dialogue «authentique et inclusive» pour de meilleurs résultats. Pour elle, le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) est le mieux habilité à mener les dialogues.
Les conciliabules verront ainsi la participation des acteurs publics des trois pouvoirs, les partis politiques, la société civile, les syndicats, le secteur privé ainsi que les organisations confessionnelles. «Une telle réunion engagera la responsabilité de chacun des participants quant à la mise en œuvre des résolutions qui en sortiront», selon les explications reçues.
Pour la société civile, le déroulement des élections continue de soulever des inquiétudes car le financement des campagnes est flou, l’accès aux médias publics reste un point d’interrogation sans oublier la gestion de la période de campagne ou encore l’impartialité de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Haute cour constitutionnelle (HCC). A celles-ci s’ajoutent la fiabilité des engagements des candidats, la remise des élections communales aux calendes grecques ou encore, la faible participation des électeurs.
T.N
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