Malgré les appels et les attentes de certains partis politiques qui piaffent d’impatience, les dates des élections proposées par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’ont pas encore été entérinées par le gouvernement.
Le dernier conseil de gouvernement s’est tenu le 7 mars et à la lecture du rapport de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement, le sort des scrutins à venir n’y figure pas encore. Pour le moment, l’Exécutif ne semble pas pressé d’officialiser les dates du 9 novembre pour le premier tour et 20 décembre pour le 2e tour, contrairement aux partis politiques.
« Nous demandons à ce que l’article 21 de la loi sur les élections, soit appliqué et qu’en conséquence, un décret soit pris en conseil de gouvernement pour la convocation des collèges électoraux en vue des élections présidentielles du 9 novembre et 20 décembre 2023 », a souligné récemment le parti MMM.
En tout cas, le gouvernement dispose encore du temps avant de statuer définitivement sur le sujet. L’article 51 de la loi organique n° 2018 – 008 relative au régime général des élections et des referendums dispose en effet que « Les collèges électoraux sont convoqués quatre-vingt-dix (90) jours au moins avant la date du scrutin par décret pris en conseil de gouvernement, après consultation du projet de calendrier électoral présenté par la Ceni pour tout mandat qui arrive à son terme ».
Ainsi, par rapport aux calendriers proposés par l’organe en charge des élections, le gouvernement a encore un laps de temps assez large avant de prendre cette disposition.
Rakoto