La Haute cour constitutionnelle (HCC) a déjà validé les dates du 9 novembre et 20 décembre pour les deux tours de la présidentielle, mais le décret d’application n’est toujours pas promulgué. Le processus électoral est parsemé d’embûches et des bruits courent sur une éventuelle concertation nationale.
Les partis politiques, notamment ceux de l’opposition, étaient les premiers à demander une concertation nationale en vue d’une issue au contexte politique. Ils ont, à maintes reprises, organisé des réunions allant dans ce sens, sans concrétisation jusqu’à présent.
Pas plus tard que la semaine passée, c’était au tour de la société civile de demander une concertation, l’ouverture d’un dialogue plus précisément. A cet effet, elle demande au Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) de superviser les rencontres en vue de la bonne marche des élections.
Tous les acteurs sont sollicités lors de ce dialogue, en l’occurrence, les acteurs politiques, civils et étatiques et même ceux au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Des bruits courent cependant selon lesquels, l’organe lui-même souhaiterait également un dialogue entre les acteurs, toujours dans le cadre du processus électoral.
Le décret en attente
Toutefois, la promulgation du décret fixant les dates des élections, attendue le 8 mars, n’a toujours pas lieu. En attendant, le processus électoral suit son cours, malgré les divergences. L’opération de refonte de la liste électorale se poursuit au sein des fokontany et les électeurs auront jusqu’au mois de mai pour s’inscrire dans le registre. A noter que la clôture définitive de la liste est prévue le 10 juin.
Quant au financement des élections, aucune nouvelle donne n’a été communiquée. Alors que l’Etat ne s’est toujours pas prononcé sur le budget à allouer, la Ceni multiplie les discussions auprès des bailleurs de fonds.
T.N