Les couleurs de la résilience…

Nous sommes à moins de 20 jours de la célébration de la Fête nationale, le 26 juin. Depuis le début du mois, le président de la République en personne a procédé à la sensibilisation de tous les citoyens pour que le drapeau national soit hissé sur tous les toits des maisons. Une campagne qui n’est pas sans difficulté cependant, vu que certains incitent tout bonnement leurs concitoyens à ne pas suivre cette consigne, allant jusqu’à appeler la population à dresser un drapeau blanc à la place de la bannière nationale, en signe de contestation du pouvoir en place.
Ce que ces personnes ont oublié ou font semblant d’ignorer, c’est que le drapeau national n’est pas le symbole de soutien ou d’affiliation à un groupe d’hommes politiques. Hisser l’étendard du pays en cette période de Fête nationale ne signifie pas soutenir le gouvernement en place ou sa politique, comme certains politiciens voudraient le faire croire. Ne pas arborer le drapeau du pays ne peut donc pas être qualifié comme un acte d’opposition politique, étant donné que le drapeau est le symbole de toute une nation.
Les difficultés actuelles à l’instar de l’inflation, le délestage ou encore les cas d’insécurité, ne doivent pas constituer des raisons pour ne pas hisser les couleurs nationales. Au contraire, c’est dans les moments difficiles que nous devons le plus montrer notre fidélité à notre patrie, et hisser le drapeau malgache. Outre le patriotisme, un tel acte est également un signe de résilience que nous pourrons démontrer face au reste du monde, lequel d’ailleurs, n’est pas à l’abri des difficultés auxquelles nous sommes confrontés actuellement. C’est en temps de guerre que nous devons le plus arborer les couleurs de la nation, et faire preuve de patriotisme.

Tsilaviny Randriamanga

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