Andry Rajoelina et Christian Ntsay poursuivent l’élaboration du nouveau gouvernement. La réception des dossiers des postulants aux différents portefeuilles ministériels continuent. En même temps, les prétendants ont également été reçus en entretien par le président de la République et le Premier ministre.
Les consultations en vue de former le nouveau gouvernement, se poursuivent. En simultané, certains candidats se seraient déjà entretenus avec le président de la République ou avec le Premier ministre. Etre reçu en entretien est un passage obligé pour ceux qui veulent intégrer le futur gouvernement, sachant que les futurs ministres doivent également passer un test permettant de mieux évaluer leur compétence, s’ils conviennent au poste demandé et proposé.
A ce sujet, le président de la République a fixé un certain nombre de critères. Du coup, les CV des postulants sont scrutés à la loupe afin de connaître le profit des candidats, leur parcours politique et mesurer leurs expériences professionnelles par rapport au ministère qu’ils souhaitent diriger. C’est une procédure fastidieuse, sans compter les entretiens qui peuvent se poursuivre même dans la soirée. Le chef de l’Etat a d’ailleurs l’habitude de travailler même tard comme il l’a déjà affirmé à différentes reprises. C’est pourquoi, la mise en place d’un nouveau gouvernement prend plus de temps prévu. précise-t-on.
Opposition
Toujours selon notre source, la majorité des postulants sont des personnalités présentées par des partis politiques proches du pouvoir, sinon des élus de l’Assemblée nationale. Concernant les politiciens proches de l’opposition, les points de vue divergeraient quant à l’idée de faire partie du gouvernement, notamment au sein de l’ancien collectif des candidats à l’élection présidentielle.
En fait, seuls le parti Tiako i Madagasikara (TIM) et le Hery vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) ont déjà affirmé publiquement qu’ils ne vont pas intégrer le gouvernement. Quant aux autres et candidats membres de ce collectif, leur silence en dit-il long Idem pour certains élus ayant suivi ce mouvement de l’opposition et qui se sont tus depuis.
A noter que de son côté, le président Andry Rajoelina s’est déjà déclaré favorable pour une ouverture. Il l’a déjà rappelé à différentes reprises, notamment durant son discours d’investiture. Il n’est donc pas à exclure que certains de ses concurrents lors de la dernière élection présidentielle vont intégrer le gouvernement.
Tsilaviny Randriamanga