Législatives et communales: l’éventualité d’un jumelage n’est pas à exclure !

Alors qu’aucune date n’a encore été fixée pour la tenue prochaine des élections communales et législatives, l’éventualité d’un jumelage qui pourrait réduire les dépenses électorales n’est pas à exclure.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est toujours en pleine concertation pour établir le calendrier électoral des communales et législatives à proposer au Gouvernement. Mais depuis quelque temps, des bruits courent selon lesquels ces deux élections pourraient être jumelées. Du côté de la Ceni, aucune décision n’a encore été prise, mais l’idée du jumelage n’est pas non plus à écarter.
« Nous étudions toutes les possibilités », a déclaré récemment le rapporteur de la Ceni, Soava Andriamarotafika.
Questionné à ce sujet, le ministre de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, a indiqué qu’aucune discussion n’a encore été engagée sur les dates des élections, au sein du Gouvernement. Cepen­dant, « le jumelage est tout à fait possible », a-t-il noté.
En tout cas, les législatives et les communales devront se tenir cette année. Si le mandat des maires a déjà pris fin depuis début janvier, celui des députés s’achèvera au mois de juillet.
En attendant, les PDS devront prochainement être nommés pour assurer le fonctionnement des communes sans maire. Outre la Commune urbaine d’Anta­na­narivo (CUA), plusieurs autres communes n’ont aucun édile non plus à leur tête.
« Il faut savoir que plusieurs maires sont emprisonnés pour faute simple ou suite à une méconnaissance de la procédure administrative », a regretté le ministre. Cesderniers devront alors être remplacés.

T.N

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