La présidente de la Chambre basse, Christine Razanamahasoa, s’est aussitôt exprimée hier à la suite de la procédure de déchéance à son encontre déposée à la Haute cour constitutionnelle (HCC). Pour elle, il s’agit d’une procédure illégale qui n’a pas lieu d’être.
«Ils me considèrent comme une simple députée à travers cette requête, alors que je suis une cheffe d’institution (…) Je devrais redevenir simple députée pour que cette procédure aboutisse», a-t-elle souligné. Pour cela, la présidente du perchoir devra avant tout être destituée de son siège par la majorité des 2/3 des députés. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle redeviendra alors une simple élue. «Il faut aussi noter qu’on m’a déjà banni du parti TGV. Je n’ai plus aucun devoir de respect à la discipline de parti», a-t-elle expliqué. Christine Razanamahasoa estime même que la personne qui a enclenché la procédure est elle-même en situation d’irrégularité. Cela, en la personne du secrétaire national du TGV, Hery Rasoamaromaka.
Les yeux se tournent vers la HCC qui devra trancher prochainement sur le sujet. Le poste de président de la Chambre basse sera-t-il vacant lors de la prochaine session parlementaire au mois de mai?
Pour rappel, c’est la dernière déclaration de Christine Razanamahasoa sur la situation du pays qui a enclenché la réaction du parti TGV, sur son intention de la destituer. «Je ne peux pas me taire face aux difficultés que traverse la population actuellement», a-t-elle conclu.
T.N