Reprise de Base Toliara : soutien indéfectible de la po­pulation d’Atsimo Andrefana

A l’occasion de la célébration de la fête nationale du 26 juin, plusieurs localités du district de Toliara II, dans la région Atsimo Andrefana, ont exprimé leur soutien ferme à la reprise des activités du projet minier de Base Toliara. Plus de 4.000 personnes ont défilé en faveur du projet, réclamant son redémarrage comme levier de développement rural et de réduction de la pauvreté.

Dans la commune rurale d’Ankilimalinike, l’une des communes hôtes de ce projet d’extraction d’ilménite, le maire Longin Mahatoro a souligné l’impact potentiel de Base Toliara sur l’économie locale. « Si Base Toliara venait à ouvrir, nous aurions des avantages significatifs tels que des emplois et des ristournes », soutient-il.
Cet élu a déploré le chômage élevé et l’insécurité croissante qui poussent les jeunes vers la délinquance et la drogue. Cette opinion est partagée par Fidèle, un jeune de la commune, qui a exprimé l’espoir de voir le projet apporter des opportunités d’emploi et améliorer les infrastructures locales, no­tamment pour la pratique du sport.
Raherisoa, le maire de la commune de Belalanda, où le niveau de vie est particulièrement bas, a également manifesté son soutien à Base Toliara. Il a surtout rappelé les attentes de la population : « Nous avons beaucoup de jeunes en situation précaire qui se tournent vers des métiers informels comme le cyclopousse. Nous espérons que Base Toliara apportera le développement et améliorera le niveau de vie ».

Appuis aux communautés
A Maromiandra, une autre commune du district de Toliara II, le maire Edson Tsilegna a insisté sur les bénéfices potentiels du projet pour sa circonscription. « Je demande l’ouverture de Base Toliara car son site est dans ma circonscription. Les fokontany sont en grande difficulté sans produits à valoriser. En portant la voix des jeunes, des femmes et des raiamandreny, j’implore l’ouverture de cette compagnie minière », a-t-il affirmé. Reboba Maha­toky, un notable local, a ajouté que « le projet pourrait fournir de l’eau potable et des canaux d’irrigation, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté ».

Arh.

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