Des hommes munis de lance-pierre, de bois ronds, de sabres… ont pris d’assaut des maisons sises dans les quartiers de Tsaramandroso Ambony et Mahavoky Atsimo Mahajanga, hier au petit matin. Quatre individus ont pris d’assaut le premier fokontany et une dizaine se sont attaqués au deuxième. La police a déjà arrêté des suspects.
A Tsaramandroso Ambony vers 3h, le groupe de malfaiteurs a semé la terreur. Il a lancé des pierres pour intimider les riverains et leur a proféré des menaces si jamais quelqu’un osait intervenir. De peur de se faire massacrer, le voisinage n’a eu d’autre que de fermer sa maison à double tour.
Les bandits ont ciblé deux ménages, mais dans le premier, les occupants ayant déjà remarqué leur présence, ont déjà renforcé le verrouillage des portes et des fenêtres. Ainsi, les malfrats n’ont pas réussi à s’y introduire et ont décidé d’abandonner.
Au lieu de quitter les lieux, ils ont forcé la porte d’une autre maison. Ils sont parvenus à y entrer et ont mis la main sur des téléphones et des sandales. Déjà alertés, les éléments de l’Unité d’intervention de la police (UIR) se sont immédiatement rendus sur place, poussant les bandits à s’enfuir.
Des armes blanches, rien que des armes blanches
Presque à la même heure à Mahavoky Atsimo, une dizaine d’hommes équipés d’armes blanches identiques à celles utilisées à Tsaramandroso Ambony ont également insufflé la terreur chez les habitants. Ils ont mis de grosses pierres à la porte du voisin de leurs victimes pour les empêcher de sortir, tout en proférant des menaces aux riverains.
Quatre d’entre eux sont entrés et le reste a fait le guet dans la cour. Ils ont obligé leurs victimes à s’agenouiller avant de fouiller la maison. Ils se sont emparés de divers objets de valeur, notamment un ordinateur portable et des bijoux, ainsi qu’une somme d’argent assez conséquente avant de quitter l’endroit.
Les éléments de l’UIR ont immédiatement mené la traque à l’issue de laquelle ils ont capturé, hier matin, un suspect. Durant la séance d’identification, les victimes des deux cambriolages ont confirmé que le suspect faisait bel et bien partie des bandits qui les ont attaquées. Il est d’ailleurs passé aux aveux et a dénoncé ses complices. Les policiers ont immédiatement commencé l’arrestation de ces derniers.
Contacté hier soir, le commissariat central de Mahajanga a avancé laconiquement qu’il est encore en pleine investigation, sans donner plus de détail. Quoi qu’il en soit, le mode opératoire de ces bandits s’apparentait à celui de Belobaka Mahajanga II, vendredi matin. D’ailleurs, les victimes de ces attaques ont toutes indiqué que leurs assaillants n’ont porté que des armes blanches.
LR