Madagascar fait face à une hausse des migrations internes, accentuée par des facteurs économiques et environnementaux. Pour y répondre, un événement s’est tenu à Antananarivo, organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), avec le soutien du United Nations Trust Fund for Human Security (UNTFHS).
Cette rencontre a présenté la stratégie nationale de sécurité humaine et mobilisé des engagements pour sa mise en œuvre.
A cette occasion, le représentant-résident du Pnud, le Dr Edward Christow, a appelé à un engagement collectif. « Nous saluons l’implication de la partie nationale et de tous les acteurs : secteur privé, société civile, autorités locales et traditionnelles. Nous appelons chaque partenaire à mobiliser ses ressources pour assurer l’efficacité de cette stratégie », a-t-il déclaré.
Ces derniers mois, plusieurs actions ont été menées pour aboutir à cette stratégie. Des formations ont été organisées pour renforcer les compétences des acteurs gouvernementaux et de la société civile. Des consultations ont également été menées afin d’intégrer les réalités locales et les besoins des populations concernées.
Accompagnements
Le chef de mission de l’OIM, Roger Chales Evina, a pour sa part énuméré l’impact de la migration interne sur l’emploi, l’éducation, la santé et le développement territorial. « Sans accompagnement, elle peut accentuer les vulnérabilités et fragiliser la cohésion sociale. C’est pourquoi l’OIM et le Pnud ont collaboré avec les autorités nationales et locales, la société civile et les partenaires internationaux pour définir une stratégie intégrée et durable. Elle n’est pas seulement un document de référence, mais un appel à l’action », a-t-il affirmé.
Cet événement constitue une étape décisive vers des solutions durables alignées sur les Objectifs de développement durable (ODD). Il a permis d’exposer les enjeux et de solliciter un soutien financier et technique pour assurer la mise en œuvre effective de cette stratégie. Aujourd’hui, ce cadre d’action vise à offrir une réponse coordonnée et inclusive aux migrations internes à Madagascar.
Arh.
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