Un peu de répit

Un calme précaire ? C’est ce qu’un collègue avait annoncé, hier.  Il faut reconnaitre que même s’il n’y avait pas d’annonce officielle par rapport à la trêve, la conjoncture a imposé un répit, notamment en matière de débat politique. Et pour cause, les acteurs politiques, ou étatiques, sont comme tout le monde. Ils ont aussi, en dépit des responsabilités qui leur incombent, des proches et des familles, pour passer la célébration de la fête de la Nativité et de fin d’année.

Il est donc légitime que la tension retombe un peu face à la conjoncture. Le temps pour que chacun prenne un moment avant la reprise des « hostilités ». Si tout le monde ne fête pas forcément la naissance du Christ, notamment les non chrétiens, il n’en demeure pas moins que la «pause» de fin d’année a été respectée. En tout cas, si les citoyens lambda reviennent à leurs préoccupations, les autres pensent aussi à revenir sur le devant de la scène dès que la situation l’exige.

La reprise risque ainsi d’être particulièrement houleuse. Tout comme les bouchons qui seront de retour après la trêve de Noël ou le retour des marchands de rue, dans des lieux qui leur sont destinés. Les politiques feront aussi leur rentrée.

D’ailleurs certains n’attendent que le début d’année pour lancer des invectives, que ce soit à la radio ou sur les réseaux sociaux. Et ce ne sont pas les sujets qui manquent . Certains vont surement reprendre le débat là où les élus de la Chambre basse et l’Exécutif l’ont laissé lors de la dernière session du Parlement, tandis que d’autres vont profiter de l’année électorale pour organiser des manifestations.   En attendant, il faudra aussi prendre le temps de savourer les quelques jours de répit de fin d’année.

Rakoto  

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