Il y a de la tension dans l’air, les politiciens s’agitent déjà bien avant l’heure. Le parfum d’élection présidentielle se fait sentir et devient de plus en plus insistant. En cette période de trêve de fin d’année, il y a une espèce d’effervescence politique au pays. Même sur les réseaux sociaux, pour les partisans fanatiques, les discussions parfois houleuses au nom de la liberté d’expression, tournent déjà autour de la présidentielle de 2023. Autant dire que la précampagne de dénigrement bat son plein sur la toile. Et, cela ne fait que commencer.
Cet appel des urnes résonnera de plus en plus fort au fur et à mesure que le jour J approche. Pour le moment, la seule ombre au tableau est la réticence des électeurs à s’inscrire dans la liste électorale, malgré les séries de sensibilisation à l’importance de cette présidentielle. Ils se font carrément prier pour participer en tant que citoyen disposant d’un droit de vote, à la refonte de la liste électorale.
Ce manque d’enthousiasme est parfois compréhensible, mais ce n’est pas une raison de se priver de voix des urnes. Alors que l’enjeu est de taille dans un contexte de crise nationale et internationale. Et l’histoire retiendra que ces électeurs réticents seront les premiers à monter sur leurs grands chevaux et à contester en quelque sorte les résultats du vote. Attendre et voir. Sinon, ils ont encore jusqu’au 31 janvier 2023 pour changer d’avis. Passé ce délai, tant pis pour les esprits frondeurs qui deviendront de simples spectateurs et de figurants le moment venu. Ils n’auront pas voix aux chapitres.
Toutefois, plus d’un attend beaucoup de cette élection. D’après les derniers chiffres, plus de 7 millions d’électeurs sont inscrits dans la liste, encore loin des 13 millions fixés. Ils sont conscients des enjeux. Certains vont opter pour la continuité, d’autres pour le changement. En un mot, ils ont bien entendu l’appel des urnes.
J.R