Circulaire d’exécution budgétaire: mise à niveau des acteurs publics

Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF), a présenté hier la Circulaire d’exécution budgétaire (CEB) 2025. Ce document fixe les règles et orientations nécessaires à une gestion rigoureuse des finances publiques.

Les séances de présentation, tenues à l’immeuble Plan à Anosy, se sont déroulées en deux temps. La première a eu lieu hier, à l’égard des institutions, ministères et autres acteurs budgétaires. La se­conde prévue le 31 janvier, concernera les Etablisse­ments publics nationaux (EPN). Ces rencontres permettent aux participants de s’approprier des nouvelles directives et d’éclaircir les points ambigus.
L’édition 2025 de la CEB met l’accent sur l’objectif gouvernemental d’atteindre « un taux de croissance économique de 5% ». « Cette ambition repose sur une exécution budgétaire harmonisée et une meilleure coordination entre les institutions », assure-t-on auprès du ministère de l’Eco­nomie et des Finances. Lors de ces journées, les directeurs généraux du mi­nistère détaillent les nouvelles dispositions, garantissant une application efficace et sans équivoque des règles budgétaires.
En publiant la CEB dès le 1er janvier et organisant ces sessions de formation, le mi­nistère s’assure que l’ensemble des acteurs disposent des outils nécessaires pour une gestion optimale des ressources publiques.

De nouvelles règles

Dans le cadre de l’exercice budgétaire 2025, une série de nouvelles dispositions viennent renforcer la gestion financière et comptable, conformément aux récentes réglementations. Parmi les principales mesures introduites, la CEB 2025 insiste notamment sur l’application du Décret 2024-836, qui en­cadre l’exécution des financements extérieurs. De plus, l’Arrêté N°27335/2024-MEF instaure un nouveau seuil pour les dépenses soumises à l’aval des ordonnateurs secondaires.
D’autres ajustements, la gestion des fonds publics, notamment l’exécution des dépenses liées au Fonds commun de l’Education, ainsi que la régulation des transferts de salaires et in­demnités vers les EPN. La planification budgétaire est également renforcée avec la généralisation des Plans annuels d’engagement et de mandatement au sein de l’ensemble des institutions et ministères.
Par ailleurs, des modifications sont apportées au « Codage des localités » pour les Projets d’investissement public financés en interne. Concernant les procédures comptables, la date limite de réception des dossiers de mandatement auprès du Trésor, est désormais fixée au 25 de chaque mois.
Enfin, deux nouvelles règles sont instaurées : la « cosignature obligatoire » par le bailleur et le gestionnaire d’activités pour tout contrat de bail conclu avec l’administration, ainsi que la « certification systématique » des séjours de plus de trois mois. Soient des ajustements visant à améliorer la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources publiques.

Arh.

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