Lutte contre la corruption: le Bianco et l’Arai conjuguent leurs efforts

Une collaboration renforcée entre le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) et l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (Arai), qui viennent de signer un mémorandum d’entente hier à Ambohibao, pour plus d’efficacité dans la mise en œuvre des lois anti-corruption et de recouvrement des avoirs illicites.

La lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs illicites, demeurent un véritable défi pour le Bianco et l’Arai. Pour y parvenir, ils ont décidé d’unir leurs efforts et de travailler en étroite collaboration dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Et ce mémorandum d’entente pour une durée de deux ans renouvelables, permet aux deux parties de renforcer leur synergie dans plusieurs domaines cruciaux de la lutte contre la corruption et de recouvrement ainsi que de la confiscation des avoirs illicites.
L’objectif est d’établir un cadre de collaboration et d’échange de données, d’informations et de renseignements utiles entre les deux parties prenantes, afin de mener à bien et à terme les enquêtes relatives aux in­fractions de corruption, de blanchiment de capitaux ou encore de détournement de biens et deniers publics.

Echange de données et d’informations

Dans ce sens, le Bianco est tenu de coopérer avec l’Arai, pour faciliter la récupération des biens saisis et gels aux fins de recouvrement des avoirs illicites. Il devra également transmettre des informations et renseignements requis par l’Arai, pour pouvoir exécuter les décisions de gel, saisie ou confiscation. Le bureau anti-corruption devra aussi fournir des expertises spécifi­ques en vue de renforcement des capacités en matière de lutte contre la corruption. De son côté, l’Arai devra également fournir les informations nécessaires au Bianco et garantir la saisine des biens et leurs conservations.
Pour afficher sa détermination à aller de l’avant dans la lutte contre la corruption, le DG par intérim de l’Arai, Rado Rajhonson Andrianja­tovo, ainsi que des cadres de l’organe, ont déposé leurs déclarations de patrimoine auprès du Bianco. « L’obliga­tion de déclaration de patrimoine est instituée par la loi, afin de promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions publiques, garantir l’intégrité des serviteurs de l’Etat et de restaurer la confiance du public envers les Institutions », a d’ailleurs rappelé le DG du Bianco, Gaby Nestor Raza­kamanantsoa.

T.N

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