Sur les 35.665 marchands recensés dans la capitale, 22.621 (63,42%) sont des formels et 13.044 (36,54%) des informels, de source auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) hier.
Le premier arrondissement enregistre le nombre record de marchands dans la ville d’Antananarivo et par conséquent, le nombre des informels aussi qui avoisine les 4.000, dont 600 à la Petite vitesse et 265 à Tsaralalàna. Viennent après le 4e arrondissement avec 2.837 marchands informels, le 3e arrondissement (1.920), le 5e arrondissement (1.205), le 6e arrondissement (1.102). Le 2e arrondissement clôture la liste avec seulement 314 informels.
Côté formel, le premier arrondissement est toujours en haut de la liste avec 14.216 marchands recensés. Il est suivi par le 5e arrondissement (9.650), puis par le 2e arrondissement (1.587), le 4e arrondissement (1.544), le 6e arrondissement (1.236) et le 3e arrondissement (1.088).
Digitalisation
La CUA poursuit la mise en œuvre du 4e « Veliranon’Iarivo » du premier magistrat de la ville d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, sur l’intégration des marchands, non seulement dans le formel. Elle mise aussi sur la construction de nouvelles infrastructures répondant aux normes. Afin d’améliorer la gestion des marchés, la CUA a mené l’opération digitalisation auprès des marchands, suivie de la délivrance d’une carte électronique à chacun d’eux.
« L’objectif est d’éviter la corruption, car les marchands n’ont plus le droit de s’acquitter du ticket journalier qu’auprès des percepteurs. Après le paiement, la carte électronique est mise à jour immédiatement », a fait savoir le directeur du marché de la CUA, Rija Randrianarisoa. D’ajouter qu’une fois la digitalisation effectuée, la municipalité d’Antananarivo se penchera sur les avantages sociaux des marchands, cela à l’exemple de la caisse de retraite.
Jusqu’ici, la CUA a terminé la digitalisation de presque la moitié des marchés de la capitale. C’est le cas des marchés du Pochard, Anosibe Tsena, Coum 67 Ha et Analamahitsy.
Association des marchands
Afin d’améliorer la gestion des marchés, notamment pour plus de transparence, la CUA et l’association des marchands représentée par le « Fikambanan’ny tsenan’Isotry fitaratra (Fitseifi) », « Fikambanan’ny mpivarotra Ambodin’Isotry (FMA) » ainsi que le « Fikambanan’ny Mpivarotra Tsena Mahavonjy Anosizato Est (FPTMA) » ont signé une convention de 5 ans en 2022.
Selon la CUA, cette convention est la concrétisation des discussions entre le maire d’Antananarivo et les membres de ces associations afin de trouver un accord gagnant-gagnant. Le renforcement d’une franche collaboration entre la commune et les marchands ainsi que la restauration de la discipline au sein des marchés selon les textes en vigueur sont particulièrement soulignés dans cette convention.
Sera R.
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