Le moindre dérapage politique et verbal, parfois « non contrôlé », déclenche un torrent d’invectives et se répand comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux. Les facebookers s’emparent à cœur joie des petites phrases et des gestes insensés qui font scandale. Et, les polémistes et les adversaires en raffolent, surtout quand les partisans du pouvoir cherchent des noises au point de laver leur linge sale en public, sans honte et de façon ridicule.
On n’est qu’au début de cette tension constante, selon les observateurs, mais déjà, à moins de quelques mois de l’élection présidentielle, les surenchères et divergences manifestes semblent atteindre leur paroxysme. Les mots se lâchent. Les réponses du berger à la bergère, ne se font pas attendre. Comme s’il y a toujours des politiques qui cherchent à faire l’intéressant et à créer le buzz. Et, tout le monde crie haro sur les baudets tout en mettant davantage la dissension.
Malgré tout, à chaque fou sa marotte, sans tenir compte des règles de bienséance et de rappel à l’ordre. Quand le pouvoir monte à la tête, on se croit tout permis à l’image d’un rebelle et frondeur sans vergogne. Alors qu’il faut savoir avant se gouverner soi-même avant de gouverner l’Etat. Un tel agissement peu recommandable réduit forcément la confiance que le public accord au parti. Les divisions sont dangereuses au fur et à mesure que les élections approchent. On se met soi-même des bâtons dans les roues.
A cette allure, l’apaisement ne serait qu’un vain mot, surtout le moment venu. Déjà la précampagne
« déguisée », se déroule dans une atmosphère bouillonnante, où tous les coups semblent permis, le temps également de prendre ses marques et de tâter le terrain de manière déterminée. Et, qu’en sera-t-l lors de la précampagne proprement dite ?
JR.