«Recevoir une éducation, y compris à la sexualité, profitera aux filles aujourd’hui et tout au long de leur vie». Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) transmet ce message essentiel à l’occasion de la Journée internationale de la fille, célébrée hier à travers le monde.
Une occasion pour cet organisme onusien de plaider pour l’éducation des filles. «Les filles ont le droit de recevoir une éducation. Il est primordial d’investir dans l’éducation des filles», a souligné l’UNFPA Madagascar sur sa page Facebook. «Les filles doivent démarrer dans la vie sur un pied d’égalité et avoir la possibilité d’écrire leur propre histoire à partir d’une page vierge», a déclaré le Dr Natalia Kanem, directrice exécutive de l’UNFPA. «Pourtant, dès leur premier souffle, les filles sont déjà désavantagées, simplement parce qu’elles naissent filles».
Cet organisme des Nations unies a également mis l’accent sur l’importance de l’éducation des filles sur la sexualité. «Assurer l’accès des adolescentes à une éducation sexuelle complète et à des services de santé reproductive aura un triple bénéfice : pour les jeunes filles d’aujourd’hui, pour les adultes qu’elles deviendront ainsi que pour la prochaine génération d’enfants», a-t-on souligné.
«Des investissements renforcés et ciblés permettront dans ce sens de garantir le bien-être des adolescentes et leurs droits à l’éducation, à la santé, à l’égalité dans les opportunités et à la protection contre les pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines et le mariage d’enfants», a soutenu l’UNFPA.
Selon les statistiques de l’UNFPA, 12 millions d’adolescentes dans le monde accouchent chaque année. Près d’une femme sur trois commence à porter des enfants à l’adolescence dans les pays en développement. Et près de 5,7 millions de grossesses d’adolescentes se terminent par un avortement, le plus souvent dans des conditions dangereuses.
Fahranarison
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