Nouveau mandat: le nouveau gouvernement très attendu

Après l’investiture du nouveau président Andry Rajoelina, la mise en place du nouveau gouvernement est ardemment attendue par plus d’un observateur de la vie politique du pays. Pour l’heure, le suspense perdure, vu que le gouvernement actuel n’a pas encore présenté sa démission.

Un nouveau gouvernement est attendu dans les prochains jours pour marquer le début de ce second mandat présidentiel. Qui sera le prochain Premier ministre et comment sera composé le nouveau gouvernement ? Autant de questions que les citoyens se posent à l’aube de la nouvelle année. Dans tous les cas, le nouveau président l’a déjà annoncé, «Nous voulons des ministres responsables, prêts à travailler pour la population, proches de la population et qui veulent agir pour son bien», a-t-il déclaré récemment à Ampefiloha. Et lui d’ajouter : «Ceux qui ont d’autres intentions derrière la tête ne devront pas faire partie du gouvernement». Pour le nouveau chef de l’Etat, le chemin semble très clair, et il fera en sorte de le concrétiser.
Les jours sont alors comptés avant la formation du nouveau gouvernement. Conformément à l’article 54 de la Constitution, «Le Premier ministre est nommé par le président de la Répub­lique sur proposition du parti ou du groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale». La plateforme IRD ayant actuellement la majorité, il lui appartiendra alors d’émettre des propositions. Celle-ci a d’ailleurs déjà fait part de son intention de présenter des noms au chef de l’Etat lors de la clôture de la session parlementaire ordinaire le 15 décembre dernier. Pour l’heure, le gouvernement actuel continue d’assurer l’intérim.
De leur côté, les différentes associations et partis politiques multiplient déjà les tractations et affichent clairement leur volonté à intégrer le prochain gouvernement ou à dresser le profil des nouveaux ministres. Tel est le cas pour le parti RPSD qui a déjà indiqué que les nouveaux membres devraient être choisis selon leurs expériences et leurs comportements. D’autre part, l’Association des musulmans pour le progrès (AMP) issue de la province de Fianarantsoa n’a pas hésité à demander des sièges au sein du gouvernement. Mais le dernier mot appartient au président de la République qui devra choisir ses collaborateurs pour l’intérêt du pays.

T.N

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