Prévention des conflits électoraux: engagement des femmes leaders

Les échéances électorales de 2024 en vue, les femmes leaders de Madagascar ont concrétisé la semaine passée leur engagement en faveur de la prévention des conflits.

Manager, magistrate, diplomate, académicienne, scientifique, juriste, journaliste œuvrant dans le domaine des droits des femmes en situation de handicap, des leaders communautaires et ecclésiastiques, toutes se sont engagées à tout mettre en œuvre pour instaurer un climat de paix lors des prochaines élections.
Cette décision a été prise à l’issue d’un atelier de concertation des femmes leaders malgaches, organisé par le Fonds africain pour les élections du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et soutenu par le ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d’Al­lema­gne (GFFO), la semaine dernière à Antsirabe.
« L’objectif est de mobiliser les femmes malgaches, de renforcer leurs capacités et leur engagement pour la prévention des conflits, la cohésion sociale et la consolidation démocratique au regard du contexte électoral de 2023 et dans la perspective des échéances électorales de 2024 », a indiqué le communiqué du Pnud.
Différents sujets étaient alors à l’ordre du jour, notamment l’analyse du contexte politique et du processus électoral, le leadership féminin, le plaidoyer, la cohésion sociale et surtout la prévention des conflits dans le contexte électoral.
Dans tous les cas, la participation des femmes dans les affaires nationales a toujours figuré parmi les objectifs du gouvernement. 50/50, tel est le ratio fixé d’ici 2030 pour la participation des femmes dans les affaires du pays, notamment dans la politique. Pour l’heure, en faisant référence aux postes décisionnels dans le pays, ce taux est encore loin d’être atteint. A titre d’exemple, 17,3% des élus seulement sont des femmes dont 5% pour les mairies et 7% pour les conseillers communaux.

T.N

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