Les échéances approchent pour la tenue des élections législatives et communales dans le pays. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se réunira dès le mois de janvier pour proposer les dates au gouvernement.
Sauf changement, les élections législatives et communales devraient se tenir d’ici le mois de juin au plus tard, selon les dernières déclarations en novembre du président de la Ceni, Dama Arsène Andrianarisedo, durant la proclamation provisoire des résultats de la présidentielle. A quelques temps de l’échéance, la Ceni s’y prépare.
«Le bureau permanent se réunira dès le début du mois de janvier pour décider du calendrier électoral à présenter au gouvernement», a indiqué hier à Toamasina le numéro Un de la Ceni, dans le cadre de la Révision annuelle de la liste électorale (Rale). En effet, les dates seront fixées par décret par proposition de la Ceni. «Nous allons également voir comment nous allons organiser les différentes élections», a-t-il poursuivi. D’après Dama Arsène Andrianarisedo, le calendrier électoral sera connu très bientôt.
En attendant, la Ceni peaufine la liste électorale qui sera justement utilisée lors des prochaines élections. En pleine révision annuelle de la liste électorale, une délégation de la Ceni se trouve à Toamasina cette semaine pour constater de près les activités des démembrements en cette période. Des séances de travail ont été effectuées avec les responsables électoraux sur place.
«L’objectif est d’améliorer la liste électorale pour des élections toujours plus fiables», a expliqué le président de la Ceni. Plusieurs électeurs sont concernés par cette révision, notamment ceux qui n’ont pu y être intégrés, ceux ayant eu 18 ans, ceux qui ont dû changer de domicile, mais il y a également des électeurs qui sont décédés et qui devront être rayés de la liste.
Dama Arsène Andrianarisedo a toutefois tenu à remercier les électeurs de la région Atsinanana pour leur participation active aux élections du 16 novembre. «Cette région a connu une forte augmentation du taux de participation par rapport au second tour de 2018», a-t-il fait savoir. Si en 2018, le taux de participation était de 42,56%, celui-ci a augmenté à 49,92% cette année.
T.N