Les déclarations se suivent et se ressemblent. Finalement les opposants vont participer aux élections si le boycott était le mot d’ordre l’année dernière. Après le MMM et le Tim, le parti ARB a également déclaré vouloir participer aux élections communales et législatives.
Après s’être trompés de stratégie en boycottant la présidentielle, les partis d’opposition, ont pris la décision de présenter des candidats aux prochaines élections et se rendre aux urnes le moment venu. Les enjeux ont-ils changé ? Alors que ces élections seront supervisées par les mêmes institutions que lors des élections présidentielles, pour ne citer que la Ceni et la HCC.
Trois partis politiques ont emboîté le pas aux sept autres au sein du collectif des candidats qui a voulu empêcher la tenue des élections. Des déclarations successives sont alors attendues très prochainement car il est évident que les partis politiques ont pour but la participation au processus politique, principalement en présentant des candidats aux élections.
Le collectif devra alors redoubler d’efforts pour rattraper le temps perdu durant la présidentielle. La décision est prise, des opposants seront en lice aux prochaines élections.
Il ne reste plus qu’à attendre les dates élaborées par la Ceni et la décision du gouvernement sur le sujet pour être fixées. Une chose est sûre, chacun souhaiterait avoir un maximum de sièges, que ce soit pour les maires, et conseillers ou les députés. La quête du pouvoir est le plaisir de tout politicien.
Pendant ce temps, au beau milieu de tout ce cafouillage, les électeurs ne savent plus sur quel pied danser. Comme toujours, ils suivent les consignes et le rythme dictés par leur parti avant de se décider, alors qu’à vrai dire ce pouvoir leur appartient.
T.N