La campagne électorale débutera officiellement ce jour et la session ordinaire le lendemain. La question qui vient tout de suite à l’esprit : les députés sont-ils nombreux à faire acte de présence à Tsimbazaza non seulement durant l’ouverture, mais surtout tout au long des séances dans l’hémicycle ? On sait que la majorité d’entre eux briguent un deuxième mandat. En tout cas, les bureaux permanents ont pris leurs précautions.
L’ouverture officielle de la session ordinaire aura bel et bien lieu ce jour à Tsimbazaza, la veille du début de la campagne électorale pour les législatives à ne pas manquer pour les députés candidats. Déjà, les observateurs s’attendent à un taux d’absentéisme record.
Mais du côté de la présidence de l’Assemblée nationale, un système de rotation de vice-présidents a été adopté, pour présider chaque séance même dans un hémicycle à moitié vide. A coup sûr, les élus vont déserter les bancs de l’Assemblée nationale une fois la campagne électorale est lancée.
Quant à l’ouverture de la session de ce jour, elle sera certes encore présidée par le président intérimaire. Juste après, les membres du Bureau permanent se réuniront pour adopter l’ordre du jour qui conviendra à tous en cette période de campagne électorale. A noter que parmi les ordres du jour à intégrer durant cette session figure l’adoption de la Loi de finances rectificative (LFR).
A rappeler que la plupart des députés, y compris le président intérimaire de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Rabenirina, sont tous candidats aux élections législatives du 29 mai. Au vu des enjeux, ils vont s’engager à fond sur le terrain dans la propagande et c’est pareil pour les autres élus issus du même camp qui vont aussi battre la campagne pour faire élire leur liste de candidats. A cette allure, les bureaux permanent vont être submergés par des lettres d’excuses pour les absences. Quoi qu’on dise, cette session ordinaire s’annonce très spéciale.
T.N
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