Des jeunes délinquants ont semé la zizanie à Sambava, la semaine passée, lançant des pierres sur un collège en réaction à la confiscation par le directeur de cet établissement scolaire, du tam-tam ou « Jembe » que l’un des collégiens a emmené avec lui en classe. Le responsable de l’établissement a dû faire appel à la police pour rétablir l’ordre sur place.
N’ayant pas obtenu le soutien de ses parents, les quatre fauteurs de trouble ont finalement accepté leur tort au bureau de la Force d’intervention de la police de Sambava, après y avoir été placés en garde à vue pendant deux nuits. En fait, leurs parents sont venus au poste après avoir reçu la lettre de convocation, mais ne les ont pas soutenus. Ils ont même laissé la police éduquer les délinquants.
Tout a commencé lorsqu’un collégien est venu en classe, fin avril, avec un tam-tam connu localement sous le nom de «Jembe». Il a frappé l’instrument de musique pendant les cours, engendrant des troubles. Le directeur a alors confisqué l’objet et indiqué à son propriétaire qu’il n’allait le remettre qu’entre les mains des parents du concerné.
Dans la soirée vers 19h, quatre adolescents sont venus à l’école pour demander au directeur de leur remettre le Jembe. Le responsable a indiqué qu’il ne discute qu’avec les adultes et en pleine journée. Quelques instants plus tard, les délinquants ont lancé sans arrêt, des pierres sur les toits de l’établissement et de la maison du directeur, blessant même des passants.
Le directeur a alerté la police qui est venue le plus rapidement possible pour interpeller les délinquants. Deux d’entre eux ont été arrêtés cette nuit-là et mis au violon jusqu’au lendemain. Les deux autres ont été également convoqués avec leurs parents et ont également dormi au poste de police avec l’accord de leurs parents cette fois-ci. Parmi les quatre jeunes, le premier responsable de ce trouble, c’est-à-dire celui qui a emmené le Jembe en classe, a comparu devant le conseil de discipline de son école.
LR