2023 approche à grand pas. Le compte à rebours est lancé. Dans plus d’une semaine, on tirera un trait sur l’année 2022. SI tout semble tracé d’avance pour certains, pour d’autres, plusieurs points d’interrogation subsistent. Car la « fin » d’année en parlant des fêtes, justifie les moyens. Beaucoup s’apprêtent à tourner la page de 2022 et à ouvrir celle de 2023, à la bonne franquette, avec les moyens du bord, comme on dit.
Une ambiance de fête règne déjà dans le pays, malgré ce climat politique orageux. Visiblement, plusieurs n’ont qu’à faire de la trêve politique et se font entendre à la veille de l’année électorale cruciale pour le pays. Les élections pour certains, la crise pour d’autres, des opportunités à saisir pour prendre position. Autant de projets qui ne seront pas sans conséquence pour la population au final. Pour l’heure, tous souhaiteraient passer de bonnes fêtes. Même la Ceni a obtenu une prolongation d’un mois, pour finaliser le recensement des électeurs, initialement prévue être clôturée à la fin de l’année.
Toutefois, après ce remue-ménage à l’Assemblée nationale qui a ébranlé le gouvernement, c’est le calme avant la fête qui rime aussi avec la hausse des prix sur les marchés. Une dinde se négocie actuellement à 300.000 ariary, bien au-dessus du salaire minimum pour certains. De leur côté, l’euro et le dollar font leur caprice. C’est à se demander si cette fin d’année constitue une préparation psychologique pour mieux affronter les difficultés de l’année prochaine.
Effectivement, tout se prépare, une bonne chose comme une bonne chose. Qu’à cela ne tienne, les fêtes approchent et malgré le mauvais temps politique, le président tente toutefois d’apaiser les tensions. Depuis mercredi, le palais d’Ambohitsorohitra est ouvert au public, à l’occasion de cette période de fêtes. L’occasion alors pour certains de se faire passer pour le président le temps d’une pause photo ou pourquoi pas se préparer à l’être dans les prochaines années.
T.N