Malgré la publication du décret d’application de la loi sur la castration chirurgicale des auteurs de viols sur mineurs, le ministre de la Justice, Alexis Benjamin Rakotomandimby, a tenu à apporter des précisions à ce sujet.
Selon le ministre, l’application de cette loi nécessitera une étroite collaboration entre le procureur et le corps médical. Une procédure spécifique sera mise en place, incluant la délivrance d’un document recommandant la castration physique des violeurs d’enfants reconnus coupables.
Alexis Benjamin Rakotomandimby a expliqué que la peine de castration ne sera prononcée qu’à la suite d’une décision définitive du tribunal, en complément des peines déjà prévues par l’article 332 du code pénal malgache.
Le ministre a expliqué que l’objectif principal est d’éviter les récidives en supprimant les pulsions sexuelles des personnes condamnées. Cette loi, considérée comme plus sévère, ne s’appliquera qu’aux faits commis après son entrée en vigueur, conformément au principe de non-rétroactivité des lois pénales.
F.M