Chaque année, le 25 décembre, depuis l’an zéro suivant le calendrier grégorien, les chrétiens du monde entier célèbrent Noël, commémorant la naissance de Jésus Christ. Le Sauveur est né. L’arrivée du Messie sur terre est véritablement une grande joie synonyme de grande fête, un moment festif, au sens moderne du terme, loin des tracas quotidiens et de la zizanie politique à n’en plus finir. D’ailleurs, ces derniers mois de l’année sont pleins de rebondissement. Pour dire qu’il faut marquer une pause des fêtes et faire taire les armes au sens propre comme au figuré. Et, le 25 décembre arrive à point nommé.
Et gare à ceux qui ne respectent pas la trêve de fin d’année. En agissant ainsi, ils risquent de prêcher dans le désert durant cette période sacrée. Le moment n’est pas opportun pour chercher des noises. La population n’a pas la tête à cela. Leur préoccupation est d’ordre financier. Comment allier fêtes et budget ? Malgré tout, il ne faut pas gâcher la fête, même à petit prix.
Après tout, à ne pas oublier que la trêve est conjoncture favorable, pour permettre aux protagonistes de prendre de l’élan et préparer l’année à venir qui sera en un mot cruciale. 2023 est une année électorale décisive pour la nation. Elle ne se profile plus à l’horizon, mais frappe déjà à notre porte car dans quelques jours, 2022 fera partie du passé. En temps de guerre, il faut se réarmer. Nouvelle année, nouvelle stratégie puisque 2023, s’annonce intense.
A vrai dire, le temps est à la fête. Il faut détendre la situation et apaiser la tension avant d’affronter les péripéties que 2023 va nous réserver car à coup sur, cette nouvelle année sera également riche en rebondissement. Joyeux Noël
Tsilaviny Randriamanga