« Que le meilleur gagne »

On voudrait bien ne plus parler du Mondial de football au Qatar, mais les faits et commentaires relatés sur les réseaux sociaux après la victoire de l’Argentine face à la France tendent à penser qu’il y a encore beaucoup à dire sur le sujet. Le plus récent de ces faits et commentaires étant cette galère d’un garçon âgé dans les 12-14 ans, en pleurs après la défaite de la France et que certains ont pris un malin plaisir à filmer et à publier sur Facebook.
Dans les commentaires, beaucoup d’internautes affichent partager la douleur du garçonnet, tout en se demandant s’il faut en rire ou pleurer en regardant la vidéo. Tellement l’adolescent versait des larmes amères, comme le ferait une personne face à la disparition d’un être cher. Cela étant, certains n’hésitent pas à avancer s’il n’était pas judicieux de « partager » la coupe en deux après le score de parité de 2 buts partout. Après tout effectivement, les deux équipes n’ont nullement démérité, sinon elles ne seraient d’ailleurs pas parvenues à cette phase finale de cette joute planétaire du ballon rond.
Si l’Argentine avait gagné effectivement sur un score fleuve, à l’image de la coupe du monde de 1954 en Suisse, où la Hongrie a disposé de la Corée du Sud par 9 buts à 0, Messi et sa bande auraient bel et bien mérité d’emporter chez eux la fameuse coupe en or massif pesant, soit dit en passant, dans les 5 kilos. Mais le fait de l’avoir gagné après la séance des tirs au but est interprété par plus d’un (déçus), comme s’ils l’avaient gagné, non pas par mérite mais plutôt parce qu’il fallait, tout simplement, départager les deux équipes.
Et c’est justement là où le bât blesse pour les amateurs du ballon rond, notamment ceux déçus par ces histoires de tirs au but, au point d’attirer l’attention des instances mondiales du football. L’idéale serait, selon eux, de faire rejouer le match, ou tout au moins d’étirer la prolongation jusqu’à ce que l’une des deux équipes en compétition « craque ». Le but étant, ni plus ni moins, que d’appliquer à la lettre l’adage « Que le meilleur gagne ».

E.R

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