«Flow with emotions»: une exposition pleine de douceurs et de réflexions signée FanjaR

Soutenue par la curatrice Ihoby Rabarijohn, FanjaR expose actuellement au Flow Gallery à Ivandry, jusqu’au 14 juin. Dans cette exposition baptisée « Flow with emotions » et a priori rythmée par une fluidité de couleurs et d’émotions, elle dévoile une vingtaine d’œuvres pleines de douceurs et de chagrins, de réflexions et d’admirations… Des œuvres qui font de l’artiste, une référence en art de découpage et de collage.

De prime abord, les tableaux de FanjaR ressemblent à des peintures abstraites, un style plus parlant aux émotions, avec une harmonisation de couleurs et de formes, tout en procurant des sensations de douceurs et des réflexions. Mais à bien observer les œuvres, on découvre que l’artiste utilise l’art du collage, une technique qu’elle semble maîtriser parfaitement avec une finesse incontestable. Elle travaille minutieusement chaque dé­tail, chaque millimètre, en coupant avec délicatesse les papiers ou les magasines pour avoir des couleurs bien ex­pressives, et ensuite de les coller soigneusement de façon à avoir un résultat époustouflant. Avec cette exposition, FanjaR se place comme étant une référence en art de collage.

Plusieurs styles adoptés
FanjaR utilise et combine aussi d’autres styles comme l’aquarelle, l’encre… Dans certains tableaux, elle ajoute, entre autres, des textes. «Je travaille toujours en écoutant de la musique. En étant fan de Bjork, j’ai intégré un extrait de sa chanson ‘Stonemilker ‘ dont les paroles me touchent beaucoup», raconte-t-elle. Parfois, elle dessine un calligramme en forme de cœur en ajoutant de l’aquarelle, donnant ainsi un effet nuageux à l’image. Enfin, elle adopte aussi le kintsugi, un art japonais consistant à sublimer un objet cassé en reliant les pièces avec de l’or.
FanjaR a pour objectif de sublimer les objets du quotidien que l’on jette, comme les magazines, les feuilles d’aluminium de chocolat… et donne ainsi un thème environnemental à ses œuvres. «Je partage ainsi mon état d’âme», conclut-elle.

Holy Danielle

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