Campagne électorale audiovisuelle: la Ceni veille au grain

Le principe de la liberté d’expression des candidats, est sujet à certaines limitations. D’après la Ceni, la campagne électorale audiovisuelle est particulièrement encadrée. En amont du scrutin, l’organe, à travers l’Autorité nationale de régulation de communication médiatisée (ANRCM), scrutera à la loupe tous les spots et émissions diffusés sur les médias nationaux (RNM et TVM), afin de détecter d’éventuelles irrégularités. De même pour le temps de parole accordé à chacun des candidats.

Pour les médias privés, il n’y aura pas de vérification a priori, mais un système de verbalisation est prévu en cas de manquement à la législation en vigueur.
Quelques ajustements
Après la publication de la liste officielle des candidats le 16 avril, la Ceni a dû procéder à quelques ajustements. Ainsi, dans certains bureaux de vote dépassant les 700 électeurs inscrits, un éclatement s’est avéré nécessaire, indique-t-elle. Le nombre de bureaux électoraux déployés sur le territoire s’élève désormais à 28.124. En tout cas la Ceni accélère les préparatifs. Le Comité électoral de district (CED), a achevé le processus de désignation des responsables de bureaux électoraux, le 29 avril. Le 30 avril, les candidats ont également été con­viés à nommer leurs représentants bénéficiaires d’une formation non permanente au niveau des districts et de la Ceni.
Dans la foulée, sauf changement de dernière minute, les bulletins uniques imprimés en Afrique du Sud débarquent à Ivato, ce jour.

F.M

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