Japon – Madagascar: Ensemble contre la piraterie, les trafics de drogues et la pêche illégale

Grâce au soutien du gouvernement japonais, le littoral malgache bénéficie d’un dispositif de surveillance renforcé.
A l’occasion du 70e anniversaire des Forces d’autodéfense japonaises, cinquième puissance militaire mondiale, l’ambassadeur du Japon à Madagascar a organisé une cérémonie officielle dans sa résidence le 7 octobre. L’événement a vu la participation du ministre des Forces armées, Lala Monja Delphin Sahivelo, de diplomates et de plusieurs hautes personnalités, entre autres.
Lors de son discours, Koji Abe a insisté sur la volonté du Japon de coopérer avec Madagascar dans le renforcement de la sécurité maritime de l’Indo-Pacifique libre et ouvert (Fiop). Il a profité également de cette occasion pour parler de la continuité de la coopération nippo-malgache et la suite de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) 2024. Le Japon a livré à Madagascar cinq (5) ba­teaux rapides déjà déployés dans différents ports. Ces navires sont utilisés pour lutter contre la piraterie, la pêche illégale, le trafic de drogues et les migrations clandestines.

Formations à venir
La coopération bilatérale s’étend également sur l’autodéfense. L’armée malgache, notamment les garde-côtes et les unités spécialisées telles que les corps de protection civile et de santé militaire, bénéficiera prochainement de formations de la part des Japonais. «Nous voulons tirer parti de l’expertise japonaise et de leurs avancées sur l’autodéfense», a déclaré le ministre des Forces armées, Lala Monja Delphin Sahivelo.
En outre, des formations en génie militaire sont prévues, ce qui explique la présence de l’attachée de défense de l’Ambassade du Japon à Madagascar, le commandant Keiko Kawashima. Cette initiative vise à renforcer les compétences des forces armées malgaches et sera particulièrement utile pour le développement rural, notamment pour la fortification d’abris et la construction ou la réparation de ponts et de routes en cas de besoin. Selon le ministre, le commandant japonais est attendu aujourd’hui au ministère des Forces armées pour approfondir cette coopération.

MRS

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