7e art ; « Maroserana : The quest » au New York Short Film Festival

Le nouveau court-métrage de Nya Rafali, fraîchement intitulé « Maroserana The quest » est sélectionné au New York Short Film Festival au Cinema Village (Etats-Unis) du 8 au 14 novembre, dans la catégorie science-fiction.

Considéré comme un subtil mélange d’action palpitante, d’intrigue politique et de quête identitaire, ce thriller d’es­pionnage futuriste braque la caméra sur Madagascar en 2075.

«Dans un monde dystopique où la technologie règne en maître, Antana­narivo est devenue une mégapole chaotique, gouvernée par l’intelligence artificielle Maroserana. Cette IA, censée apporter prospérité et stabilité, est maintenant au cœur d’un complot qui menace l’avenir de l’île. Mahery aka Mahe, une agente secrète d’élite formée dès son plus jeune âge, se voit confier une mission cruciale : enquêter sur une série d’attaques terroristes qui ont secoué la capitale, dont l’une a coûté la vie au président. Mais cette simple mission se transforme rapidement en une quête personnelle lors­que Mahe découvre des liens troublants avec son propre passé», selon le synopsis du film, qui fera également sa première en novembre, dans les salles obscures new-yorkaise.
L’idée de «Maroserana : The Quest» a germé au mois de mars, après le sacre de son précédent court métrage «Why are we awake» au Viavy Film Festival. L’auteu­re et réalisatrice puise son inspiration dans des œuvres emblématiques du genre cyberpunk comme «Ghost in the shell» ou encore «Cyber­punk 2077».
Pour la jeune cinéaste, cette sélection constitue «une reconnaissance pour le travail acharné de toute notre équipe et une plateforme exceptionnelle pour mettre en lumière les talents cinématographiques de Ma­dagascar sur la scène internationale. Nous espérons que cette expérience ouvrira de nouvelles portes aux artistes et techniciens malgaches dans l’industrie cinématographique mondiale. En participant à ce festival, nous voulons non seulement promouvoir notre film, mais aussi représenter fièrement Madagascar et montrer que notre pays a sa place dans le cinéma de genre et la production de films sur le plan international».

Joachin Michaël

Partager sur: