Le chef de camp pénal reste sur son lieu de travail, mais a pris la place des prisonniers. Responsable de la réinsertion sociale à Antsolipera Ampombolava, de la commune rurale d’Antsahanoro Antalaha (Sava), il a été placé sous mandat de dépôt après le défèrement d’avant-hier. Il est impliqué, avec deux autres hommes, dans une affaire d’escroquerie leur ayant permis d’empocher 5,6 millions d’ariary.
L’histoire remonte au 10 janvier. La police judiciaire de gendarmerie d’Antalaha a reçu la plainte d’une cultivatrice dont le fils a été écroué à la Maison centrale d’Antalaha. Elle a demandé la libération de son fils auprès du service du camp pénal tout en lui remettant la somme susmentionnée. L’agent pénitentiaire et consorts ont promis à la dame de faire tout leur possible pour faire sortir le prisonnier. Elle a attendu jusqu’à perdre patience et se sentir escroquée. Elle a donc porté plainte contre le chef de camp pénal et ses complices.
LR