Décapitation d’une fillette à Morombe: trois malfaiteurs tués par les forces de l’ordre

Trois individus soupçonnés du meurtre sordide d’un enfant dans la commune rurale de Befandriana sud dans le district de Morombe, ont été retrouvés puis abattus par les militaires de la Compagnie d’infanterie de Tanandava en fin de semaine.

Il y a près d’un mois, une fillette de 8 ans originaire du village de Maroforoha avait disparu en compagnie de son oncle. Quelques jours plus tard après les recherches, le corps sans vie de l’enfant a été retrouvé mais décapité et énucléé. Sans ambages, la famille de la victime a soupçonné l’oncle, vu que celui-ci est resté introuvable depuis.
Vendredi dernier cependant, les éléments de la Compagnie d’infanterie de Tanandava ont capturé deux individus fortement soupçonnés dans cette affaire, s’agissant de l’oncle en question et de son beau-frère.
Les deux suspects ont avoué durant leur interrogatoire qu’ils avaient effectivement énucléé l’enfant et ont apporté ses yeux auprès d’un acquéreur dans la localité. Les forces de l’ordre allaient interpeller le suspect mais ce dernier, selon les explications reçues, n’a pas voulu se laisser faire et a tiré sur les militaires, amenant ainsi ces derniers à riposter, d’où son fin de parcours en ayant été abattu par balles.
Hier matin, les militaires ont également tué les deux premiers individus interpellés au cours de leur transfert à la gendarmerie de Tanan­dava. D’après les informations, ils auraient tenté de s’enfuir en cours de route.
A Morombe, le phénomène d’énucléation est fréquent, sachant que cette atrocité n’est plus sous commandement mais la localité regorgerait de preneurs d’yeux humains. Le plus récent cas en la matière remonte à un mois, où un jeune homme d’une vingtaine d’années a été énucléé par ses deux amis dans la localité de Behorinkazo dans la commune d’Antongo Vao­vao. Les deux bourreaux ont pu être arrêtés rapidement par les militaires, ils avaient encore sur eux les yeux de la victime ainsi que le couteau qu’ils ont utilisés. Par ail­leurs, ils ont été aussi abattus quelques heures après leur interpellation.

ATs.

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