Après la découverte du corps sans vie d’un petit garçon dans une rivière à Tanjombato, dimanche matin, une centaine de personnes, des natifs d’Imady, mais résidant aux 67 Ha et environs se sont rués vers le commissariat de police des 67 Ha, hier matin.
Ils ont organisé ce sit-in pour demander à ce que l’affaire ne soit pas jetée dans les oubliettes dans les jours à venir mais que justice soit faite rapidement.
Devant les responsables du commissariat et la foule, le représentant de la famille a manifesté sa volonté de collaborer avec les forces de l’ordre dans les recherches des individus impliqués dans cet acte criminel.
Le porte-parole de la famille a, par ailleurs, martelé que les originaires d’Imady ne resteront plus les bras croisés face aux actes que subit l’un des leurs. « Dorénavant, où que ce soit, si un originaire d’Imady est victime d’un acte criminel, nous, originaires d’Imady, n’accepterons plus cela facilement car cela en est trop », a-t-il prévenu.
Par rapport à l’événement, une source auprès de la police a indiqué que l’enquête est déjà en cours sur l’affaire et que la collecte d’informations s’intensifie pour ouvrir des pistes d’enquête.
A titre de rappel, le corps sans vie du gamin a été repêché dans l’Ikopa à Anosimahavelona Tanjombato, dimanche.
Il paraît que des inconnus ont kidnappé l’enfant au moment où il jouait avec ses amis à Antohomadinika, samedi. Dans l’après-midi, les kidnappeurs ont contacté les parents pour leur demander une rançon d’un montant de 10 millions d’ariary en contrepartie de la libération de l’otage.
La famille a essayé de rassembler l’argent puis elle l’a envoyé aux ravisseurs, mais cela a été largement inférieur à ce que ces derniers réclamaient. Par conséquent, ils ont ôté la vie à l’enfant après avoir perçu l’argent. Ils l’ont ligoté avant de le jeter à l’eau.
ATs.