Cette année, les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad), se focaliseront sur la mobilisation des financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique. Les rencontres se tiendront du 22 au 26 mai en Egypte, durant lesquelles les gouverneurs du groupe de la banque disposeront d’un cadre leur permettant de partager leurs expériences en matière de mobilisation des financements du secteur privé national et international, ainsi que l’exploitation du capital naturel.
D’après la Bad, les tendances actuelles des flux de financement climatique reçus chaque année par l’Afrique, se maintiennent. Un déficit de financement climatique annuel pouvant atteindre 127,2 milliards de dollars, subsistera jusqu’en 2030. L’Afrique pourrait ainsi perdre entre 2% et 12% de son PIB à l’horizon 2100, contre moins de 1% pour les Etats-Unis et d’autres pays industrialisés.
R.R.
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