La surpopulation carcérale reste un problème majeur au sein de l’Administration pénitentiaire. Pour y remédier, le ministère de la Justice a instauré le ratio condamnés/prévenus à 70/30, un objectif qui n’est pas encore atteint. A cet effet, l’axe prioritaire actuel sera la mise en place d’une nouvelle politique pénale permettant de réduire et d’inverser les chiffres, pour que dans l’avenir, il n’y aura plus que les condamnés pour occuper les cellules dans les prisons.
«Il y a plus de détenus que de condamnés, c’est pour cette raison que nous avons pris de telles décisions», a indiqué hier la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa. Une Task force sera en place pour accélérer le traitement des dossiers. «La prison d’Antanimora sera la zone pilote et nous allons coordonner le projet entre mai et septembre», a-t-elle ajouté.
A noter que le ministère de la Justice a déjà procédé au recensement des détenus d’Antanimora. Les chefs d’établissements pénitentiaires sont censés en faire de même, pour ensuite effectuer une comparaison avec les dossiers au sein des cabinets d’instruction. Malgré cela, le gros problème de la Justice reste le manque de magistrats. La Task Force sera alors coordonnée par le TPI et la Cour d’Appel.
T.N