Les chantages sexuels qui se manifestent par des actes de violence et de harcèlement sexuel en milieux scolaires sont particulièrement préoccupants. L’étude menée récemment par Transparency international initiative Madagascar relate que 84% des étudiants et apprenants sont victimes de violence et de harcèlement sexuel. «Ces abus prennent la forme d’exigence de relations sexuelles imposées par des professeurs en échange de bonnes notes, que ce soit dans l’enseignement supérieur ou dans l’enseignement technique et la formation professionnelle», a-t-on précisé.
Pour inverser cla tendance, une mission de sensibilisation et de formation se déroule depuis lundi jusqu’à ce jour à Toamasina. Cette intervention, initiée par le bureau pays de l’OIT pour Madagascar, Comores, Maurice et les Seychelles, s’inscrit dans le cadre du projet «Trade god décent work», co-financé par l’Union européenne et le gouvernement de Finlande. Elle est menée en partenariat avec le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP).
«L’objectif de cette initiative n’est pas seulement d’informer, mais surtout de susciter une prise de conscience collective et de promouvoir le changement», a-t-on souligné.
Recueillis par Fahranarison